Νιώθω

I Feel – Je Sens – Je Ressens

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My Lucifer

Spotify, une plateforme dont je me sers, ou me servais, très rarement. Uniquement pour Era Serenase et lorsque que j’ai envie d’écouter de la musique en fond sans réfléchir.

Elle a changé la donne depuis que j’ai osé lui demander si elle n’aurait pas des playlists. Par curiosité d’abord car il lui arrive de publier des chansons dans ses strories et le nombre de fois où je me suis demandé : « qu’est-ce que ce truc ? », « Où a-t-elle connu ça ? », « Comment peut-elle écouter autant de genres et underground de chez underground ? ». Puis en émettant l’hypothèse que par la musique, j’y trouverai des réponses voire si la façon dont je la perçois s’avère être probable.

Qu’avais-je osé demander ? Certes, j’avais dans l’idée de découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux champs musicaux mais en arriver à ne plus savoir ce que j’écoute moi-même, jamais je n’aurais imaginer d’en être réduit à une merde sans aucune culture musicale. « Est-ce connu ? Avec toi et tes démos, personne ne connait ces groupes ! Tu es trop underground ! » S’ils tenteraient d’écouter une de ses playlists, ils ne me verraient plus comme quelqu’un trop « underground« . Je suis une merde totale ! Une de ses playlists, c’est atterrir dans le néant, l’inconnu, des mondes que même un être doté d’une imagination sans fin serait incapable d’en inventer un. Même si les suites de chansons semblent placées aléatoirement, il n’en est rien. Tout a un sens pour elle, elle ne fait jamais quelque chose par hasard. Si une chanson est mise à cet endroit, c’est que cette place est l’unique endroit où devait être situé cette chanson. Pourquoi ? Seule elle le sait. À moins d’avoir quelques pièces du puzzle dans le puzzle du puzzle pour tenter des possibles pouvant relier cette chanson à cette place, soit tenter de penser comme elle. Soit tenter de la connaître un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… « Pas du tout » résonnerait comme une évidence.

Dans ce contexte, lors de l’écoute d’une de ses playlists, il est facile de perdre tout contrôle, de laisser ce que l’on est en train de faire, d’être absorbé par l’air d’une des chansons et s’abandonner à ces vibrations qui titillent les tympans, se transformant en des ondes agissant sur le cerveau pour le mettre en veille et finir dans le néant jusqu’à ce qu’une autre mélodie nous ramène petit à petit dans cette réalité. Je compte plus les fois où j’ai terminé dans un de ses univers, c’est à dire perdu quelque part.

Un jour, après avoir été connecté avec les quelques parties fonctionnelles de mon esprit, une impulsion d’émotivité m’a capturé et :
« Ce n’est pas possible ! Comment connaît-elle ça ? Où a-t-elle trouvé ça ? Et comment peut-elle écouter ça ? Je n’y crois pas ! Ce n’est pas possible… C’est la lumière de ma vie, cette fille ! C’est… C’est… C’est Lucifer ! Ma Lucifer ! »

Depuis ce moment, elle est devenue « My Lucifer« . Une simple blague qui finit par définir ce qu’elle représente dans ma vie : La Porteuse de Lumière.

Et si un jour, elle me chanterait ça, je pourrais brûler dans son Enfer. Mon Enfer… Je ne sais plus.

My Lucifer via @dreamsidexiii

Écrits par Dreamside & Archives par « My Lucifer« 

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